Indépendance énergétique totale pour sa maison
L’indépendance énergétique totale pour sa maison : possible ?
I) Etat de lieux en France
L’indépendance énergétique : une solution révélée par le coronavirus
La pandémie du coronavirus a frappé nos économies de plein fouet et immobilisé toute la planète. Pour autant, les besoins n’ont pas diminué, au contraire, dans certains secteurs comme l’énergie, les besoins ont augmenté, notamment durant les différentes périodes de confinement.
La France est relativement indépendante énergétiquement et peut subvenir aux besoins de sa population grâce à son parc de centrales nucléaires, toutefois, une forte augmentation de la consommation devient vite difficilement soutenable lorsqu’il faut en plus répondre à la hausse des énergies comme l’uranium, le gaz ou le pétrole.
L’objectif d’indépendance énergétique, c’est-à-dire la capacité d’un pays à satisfaire de manière « autonome » ses besoins énergétique, est d’autant à l’ordre du jour que les particuliers se cherchent à se défaire de leur dépendance au réseau électrique national français.
L’énergie la plus populaire et plébiscité est le photovoltaïque au travers de solution d’autoconsommation, produire et consommer sa propre électricité, sans compter les avantages financiers et écologiques.
Les avantages et inconvénients de la maison autonome
Investir dans une maison autonome présente beaucoup d’avantages :
- Gérer soi-même sa consommation
- Indépendance par rapport au tiers (pas d’abonnement chez un fournisseur d’énergie)
- Libérer du trafic sur le réseau d’énergie local
- Impact environnemental réduit par l’utilisation de ressources renouvelables écologiques
Toutefois, ce choix pose quelques limites :
- Ce choix représente quand même un coup de mise en place assez conséquent même si les retombées sont positives à terme et le retour sur investissement intéressant après amortissement des infrastructures.
- Selon la configuration choisie, les pannes de courants ne pourront pas être solutionnées à cause du non-raccordement au réseau.
- Il ne faut pas négliger le coût du maintien de l’installation et l’entretien annuel de son matériel.
- Peu importe le type d’installation choisie, il faudra prévoir un certain espace pour son système, à l’intérieur comme à l’extérieur.
II) Indépendance énergétique chez soi
Une maison énergétiquement autonome
Par définition, il s’agit d’une habitation qui produit et consomme l’énergie dont elle a besoin. Imaginez : plus de factures d’électricité. L’indépendance par rapport au réseau de distribution. Une transition énergétique totale. Tentant ? En effet. Réalisable ? Techniquement… oui.
Voici un tableau comparatif de différents types d’installation, du moins indépendant au plus autonome :
Type d’installation
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Installation de 3 kWc avec domotique et sans stockage
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Installation de 6 kWc avec stockage
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Autonomie complète
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Autonomie
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35 %
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60 %
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99 %
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Investissement
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8 500 €
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25 000 €
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50 000 €
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Rentabilité
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10 %
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6 %
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1 %
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Seulement 1 % de rentabilité
Pour une installaion en autonomie complète.
L’indépendance énergétique totale est donc possible, mais elle est actuellement peu rentable.
- Isoler les combles, les murs et les sols
- Isoler les fenêtres
- Se chauffer au bois
- Récupérer l’eau de pluie
- Utiliser des carburants végétaux
- Avoir son éolienne
- Installer des panneaux solaires
- Investir dans une maison constamment exposée au soleil
- Installer des parois végétalisées
- Installer son puits canadien

Schéma d’une maison énergétiquement autonome de jour comme de nuit grâce à l’autoconsommation solaire avec batterie.

La solidarité par l’autoconsommation collective.