Changement d'heure 2025 en France

Changement d’heure 2025 en France : Dates, Impacts et Débat sur l’Heure d’Été vs Heure d’Hiver

Chaque année, au printemps et à l’automne, les Français sont invités à changer l’heure sur leurs horloges. Ça tombe bien, car nous venons d’effectuer notre passage à l’heure d’été.

Et chaque année, on se pose les mêmes questions. Pourquoi la France continue-t-elle de décaler ses horloges ? Quelles sont les dates à retenir en 2025 et la « vraie » heure à adopter ? Le changement d’heure va-t-il disparaître un jour ? Et au-delà de l’heure affichée, quel effet cela a-t-il sur notre lumière naturelle et notre consommation d’énergie – par exemple sur l’éclairage, le chauffage ?

On répond à toutes ces questions dans cet article.

Pourquoi la France change-t-elle d’heure ?

Changement d’heure en 2025

L’idée de modifier l’heure officielle selon les saisons ne date en fait pas d’hier. Saviez-vous qu’en 1784, l’inventeur Benjamin Franklin suggérait déjà de décaler les horaires pour économiser des bougies ?

En ajustant l’heure du lever, il pensait réduire la consommation de chandelles en profitant un peu plus du soleil​. Cette idée farfelue à l’époque est revenue sur le devant de la scène en période de crise énergétique.

En France, le changement d’heure a finalement été instauré en 1976, dans le sillage du choc pétrolier de 1973-1974​.

L’objectif était simple : économiser de l’énergie en adaptant nos horaires à la lumière du jour. En avançant d’une heure l’heure légale pendant les mois d’été, on fait correspondre nos activités en journée avec les heures d’ensoleillement, réduisant ainsi le besoin d’éclairage artificiel en soirée.

Autrement dit, il s’agissait de « gagner » de la lumière naturelle en fin de journée pour consommer moins d’électricité.

Cette mesure, d’abord nationale, a vite dépassé les frontières. Depuis 1998, les dates de changement d’heure sont harmonisées au sein de l’Union européenne afin de faciliter les échanges et les transports entre pays voisins​.

Tous les États membres de l’UE – et au total près de 70 pays dans le monde – appliquent donc deux changements annuels : le passage à l’heure d’été au printemps, et le retour à l’heure d’hiver à l’automne.

La France n’est pas une exception, et c’est pour ça que nous continuons à changer d’heure deux fois par an en même temps que nos voisins européens. Ce rythme européen commun facilite les échanges commerciaux et touristiques entre pays membres.

Est-ce toujours utile de changer d’heure ?

Bien sûr, le but initial était de faire des économies d’énergie. Mais on se demande si cette raison est toujours valable aujourd’hui. Avec l’apparition des ampoules basse consommation et des LED, l’impact énergétique du changement d’heure est devenu beaucoup plus modeste qu’autrefois.

Alors, pourquoi le fait-on encore en 2025 ? En partie par habitude et coordination internationale, mais aussi parce que beaucoup apprécient d’avoir de longues soirées ensoleillées l’été.

Certains avancent aussi que l’heure d’été profiterait aussi à l’économie et aux loisirs : une heure de clarté en plus le soir, c’est une heure de consommation en plus (terrasses de cafés, magasins ouverts plus tard, touristes profitant des attractions en soirée).

Alors oui, si aujourd’hui, l’argument énergétique s’est affaibli, l’argument du confort de vie et de l’activité économique a pris le relais, ce qui explique que le changement d’heure reste d’actualité malgré les débats.

Quand change-t-on d’heure en 2025 ?

En 2025, comme chaque année, deux changements d’heure sont programmés : l’un au passage du printemps (heure d’été), l’autre à l’approche de l’hiver (heure d’hiver) :

  • Passage à l’heure d’été 2025 : dans la nuit du samedi 29 mars au dimanche 30 mars 2025, à 2h du matin, il faudra avancer votre montre d’une heure. Il sera donc 3h au lieu de 2h​. Nous perdrons une heure de sommeil ce week-end-là, mais gagnerons une heure de soleil en fin de journée. Ce passage à l’heure d’été annonce pour beaucoup l’arrivée des beaux jours et des soirées plus longues.

  • Retour à l’heure d’hiver 2025 : dans la nuit du samedi 25 octobre au dimanche 26 octobre 2025, à 3h du matin, il faudra reculer d’une heure. Il sera alors 2h à nouveau​. Vous pourrez donc dormir une heure de plus cette nuit-là, et le soleil se couchera plus tôt en fin de journée à partir de cette date.

En 2025, le prochain sera donc celui du dimanche 26 octobre 2025.

Ces dates respectent la règle habituelle : en Europe, on change d’heure le dernier dimanche de mars et le dernier dimanche d’octobre chaque année​.

💡Le changement se fait toujours dans la nuit de samedi à dimanche, afin de limiter les perturbations sur les activités professionnelles et scolaires. Pensez à vérifier vos appareils électroniques (beaucoup se mettent à l’heure automatiquement) et à ajuster manuellement l’heure des horloges analogiques, des fours, voitures, etc.

Quelle est la vraie heure, l’heure d’été ou l’heure d’hiver ?

Quand change-t-on d’heure en 2025

Beaucoup de gens s’interrogent : quelle est l’heure « normale » ou la “vraie” heure ? Est-ce l’heure d’été ou l’heure d’hiver qu’il faudrait idéalement garder en permanence ? Pour y répondre, il faut comprendre que la France est située sur le fuseau horaire de l’Europe centrale.

L’heure d’hiver correspond à l’heure standard de ce fuseau, c’est-à-dire le Temps universel coordonné (UTC) +1 (anciennement appelé GMT+1). En hiver, lorsqu’il est midi sur nos montres, il est environ 11h du matin selon le soleil à Paris, on a déjà une petite heure d’avance sur l’heure solaire naturelle, en raison de notre position à l’extrémité ouest du fuseau européen.

L’heure d’été, elle, ajoute une heure supplémentaire par rapport à ce fuseau : c’est le UTC+2 pour la France Métropolitaine. Concrètement, de fin mars à fin octobre, nos horloges sont décalées de deux heures par rapport à l’heure solaire locale​.

Par exemple, en juillet, quand il est 14h sur votre montre, le soleil est au plus haut dans le ciel (midi solaire) aux alentours de 14h, pas 12h. On voit donc que l’heure d’hiver est plus proche de l’heure naturelle : c’est pourquoi on la qualifie souvent d’heure « normale ». En effet, historiquement, avant l’introduction de l’heure d’été, la France restait toute l’année à GMT+1 (hormis pendant certaines périodes troublées de l’histoire où l’heure a pu changer temporairement).

Pour résumer, l’heure d’hiver est l’heure légale standard en France métropolitaine, tandis que l’heure d’été est une heure avancée mise en place pour les mois estivaux. Il n’y a pas vraiment de « vraie heure » universelle, tout est question de convention : mais si l’on supprimait le changement d’heure, rester cette heure correspondrait à conserver l’heure officielle du fuseau horaire naturel.

À l’inverse, rester à l’heure d’été toute l’année maintiendrait un décalage permanent de deux heures par rapport au soleil.

Ce choix aurait des conséquences : en hiver par exemple, sous heure d’été permanente, le jour ne se lèverait qu’après 9h du matin dans la moitié nord de la France (position par rapport à l’équateur), ce qui assombrirait les matins d’hiver, pas dingue pour les Nordistes…

D’autres valorisent au contraire l’heure d’été pour bénéficier de plus de lumière en fin de journée toute l’année. On le voit, le débat reste subjectif : il oppose les adeptes des matinées lumineuses à ceux qui préfèrent les soirées ensoleillées !

Vous avez un projet d’autoconsommation ?

Contactez-nous !

Quand le changement d’heure sera-t-il supprimé ?

Commission européenne et changement d’heure

Beaucoup d’entre nous ont entendu parler d’une possible suppression de ce dispositif au niveau de l’Union européenne. Qu’en est-il réellement en 2025 ?

Il faut savoir qu’en 2018, la Commission européenne a lancé une vaste consultation citoyenne sur le sujet, et 84 % des répondants se sont prononcés en faveur de l’abandon du changement d’heure saisonnier​. Suite à ça, le Parlement européen a voté en mars 2019 une résolution en faveur de la fin du changement d’heure, visant une dernière alternance heure d’été/heure d’hiver en 2021​.

Sur le papier, le plan était le suivant : chaque pays de l’UE devait choisir l’une ou l’autre, et coordonner ce choix avec ses voisins.

Mais mettre fin au changement d’heure s’est avéré bien plus complexe que prévu. D’une part, les pays européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur l’heure à adopter en permanence. Les pays du nord de l’Europe préfèrent majoritairement rester à l’heure d’hiver, plus en phase avec le faible ensoleillement hivernal, tandis que les pays du sud, attachés aux longues soirées claires propices au tourisme, penchent pour l’heure d’été​. Le dossier a donc été mis en pause​.

D’autre part, la crise sanitaire de la Covid-19 en 2020 a relégué la question au second plan, puis le Brexit et d’autres priorités (crise énergétique, guerre en Ukraine) ont encore retardé son examen​. La directive qui devait rendre définitive la fin du changement d’heure n’est plus à l’ordre du jour et ne sera pas discutée dans un avenir proche​.

En 2025, le changement d’heure est donc maintenu. On continue donc d’avancer et reculer nos montres en mars et octobre.

Changement d’heure : quels impacts sur la vie quotidienne et la consommation d’énergie ?

Au-delà des considérations calendaires, vous vous demandez sans doute quel effet concret a le changement d’heure sur votre quotidien et sur votre consommation d’énergie à la maison.

Lumière naturelle et rythme de vie

Le premier impact du changement d’heure est bien sûr sur la lumière du jour. Les soirées s’allongent au printemps : du jour au lendemain, le soleil se couchera une heure plus tard selon l’horloge. Pour beaucoup d’entre nous, c’est synonyme de sorties après le travail, de barbecues dans le jardin qui s’éternisent ou encore de longues balades.

Ce prolongement des journées est souvent vécu positivement : il améliore le confort de vie et le moral en donnant l’impression de profiter davantage de la belle saison !

À l’inverse, le retour à l’heure d’hiver en octobre rend immédiatement les soirées plus courtes. Dès 17h-18h en hiver, la nuit tombe, ce qui peut affecter le moral et limiter les activités en extérieur en fin de journée. Mais le matin gagne en clarté : le soleil se lève plus tôt en heure d’hiver, ce qui facilite parfois le réveil pour les lève-tôt et les enfants devant partir à l’école.

Sur le plan physiologique, ces ajustements peuvent perturber un peu notre rythme circadien (l’horloge interne du corps). Les troubles du sommeil transitoires sont un effet connu, surtout chez les personnes sensibles (enfants en bas âge, personnes âgées, ou simplement ceux d’entre nous qui ont déjà un sommeil fragile).

Certaines études et professionnels de santé signalent une légère augmentation des problèmes cardiovasculaires et des accidents de la route après le changement d’heure. Une étude de l’Université du Michigan réalisée en 2014 a même observé une augmentation de 25 % des infarctus du myocarde, le premier lundi suivant le passage à l’heure avancée.

Ces désagréments restent néanmoins temporaires et varient selon les individus. En pratique, on s’adapte généralement en quelques jours : la plupart des gens auront retrouvé un rythme normal une semaine après.

Des économies d’électricité limitées

Au niveau Européen

Venons-en à l’impact énergétique du changement d’heure, car après tout c’était la motivation initiale. Est-ce que décaler nos horloges permet vraiment d’économiser de l’électricité à l’échelle de nos foyers et du pays ?

À l’époque de sa mise en place dans les années 1970, le changement d’heure a effectivement permis des gains notables, principalement en réduisant l’usage de l’éclairage artificiel le soir.

Pour donner un ordre d’idée, en 1996, le changement d’heure aurait permis d’économiser environ 1 200 GWh d’électricité en France​. C’était loin d’être négligeable à une époque où l’éclairage représentait une part importante de la consommation des ménages, et où chaque kilowattheure économisé comptait dans un contexte de pétrole cher.

Mais ces gains ont diminué au fil du temps, à mesure que notre mix électrique s’est décarboné (grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables) et surtout que les technologies d’éclairage sont devenues beaucoup plus efficaces. Les ampoules à incandescence énergivores ont laissé place à des ampoules fluocompactes puis à des LED consommant jusqu’à 5 à 10 fois moins d’électricité pour un même éclairage. Résultat : l’avantage d’une heure de soleil en plus le soir s’est amoindri.

Selon les données de l’ADEME (Agence de la transition écologique), les économies d’électricité réalisées grâce au changement d’heure sont aujourd’hui très modestes. Elles étaient estimées encore à ~440 GWh en 2009, puis autour de 351 GWh ces dernières années, ce qui représente à peine 0,07 % de la consommation électrique annuelle en France​. 0,07%, c’est quasiment imperceptible à l’échelle nationale !

Dit autrement, le changement d’heure n’influence plus que marginalement notre facture d’électricité globale. Comme évoqué dans le précédent article cité ci-dessus, le Parlement européen lui-même a reconnu en 2017 que l’impact sur la consommation énergétique était « marginal », ce qui a motivé en partie son vote de 2019 pour supprimer le système​.

Au niveau du foyer

À l’échelle d’une maison ? Sur l’éclairage domestique, peu de différence sur votre facture liée à l’heure d’été ou d’hiver, les LEDS sont peu gourmandes. Au printemps, on allume un peu plus tard le soir, mais on éclaire un peu plus le matin tôt – au final, la différence s’équilibre largement.

Pour le chauffage, bonne nouvelle : les études montrent que le changement d’heure n’affecte quasiment pas la consommation de chauffage​. En effet, votre besoin de chauffer dépend avant tout de la température extérieure et du niveau d’isolation de votre maison et non de l’heure qu’il est.

Que le soleil se lève à 7h ou 8h ne changera pas grand-chose : s’il fait 15°C dans la maison au réveil, le thermostat déclenchera le radiateur, point.

Idem pour la climatisation en été qui dépend de la chaleur accumulée dans la journée.

Et les panneaux solaires dans tout ça ?

Installation solaire Libow

Si le changement d’heure influence peu la consommation, d’autres solutions permettent de mieux gérer les variations saisonnières de lumière et d’énergie. Pour un propriétaire de maison, l’une des plus efficaces est sans aucun doute l’installation de panneaux solaires photovoltaïques en autoconsommation.

Le soleil dicte naturellement la production d’énergie : on le sait, les journées d’été sont longues et très ensoleillées, tandis que les journées d’hiver sont courtes et plus faibles en lumière. Là où les panneaux solaires apportent un vrai plus, c’est que vous profitez au maximum des heures d’ensoleillement pour réduire votre consommation réseau.

En été, pendant les belles journées ensoleillées, vos panneaux couvriront une bonne partie de vos usages électriques (pompes de piscine, appareils ménagers, climatisation ou ventilateurs si vous en avez, etc.).

En hiver, la production solaire est plus faible, mais avec un bon dimensionnement et un usage intelligent de vos appareils électrique, vous diminuerez d’autant l’électricité que vous achetez sur le réseau.

En plus, si vous avez une batterie de stockage ou des équipements programmables, vous pouvez stocker le surplus solaire de la journée pour l’utiliser le soir venu, prolongeant les “effets” du soleil après son coucher.

En adoptant l’autoconsommation solaire, peu importe l’heure qu’il est – c’est le soleil qui décide. Et contrairement au changement d’heure, cette solution a un impact bien réel sur vos dépenses énergétiques.

En 2025, de nombreux foyers font déjà ce choix pour gagner en indépendance énergétique et se protéger des hausses de tarifs de l’électricité. Pourquoi pas vous ?

Vous avez un projet d’autoconsommation ?

Contactez-nous !

Conclusion

Le changement d’heure en 2025 reste un rendez-vous incontournable, hérité d’une époque où il permettait d’intéressantes économies d’énergie. Aujourd’hui, son utilité est remise en question : l’heure d’été nous offre de belles soirées lumineuses mais n’engendre plus qu’une économie électrique infime, et beaucoup attendent sa suppression pure et simple.

Cependant, aucune abolition n’est prévue à court terme – le sujet est au point mort côté européen, faute d’accord entre les pays et face à des urgences plus pressantes​. Ce manque d’accord au niveau européen repousse donc la décision de conserver définitivement l’heure d’été ou l’heure d’hiver à plus tard. Il nous faudra donc continuer à avancer et reculer nos montres deux fois par an encore quelque temps.

Que faut-il retenir de tout cela ? D’abord, retenez bien les dates de 2025 : le 30 mars on avance d’une heure, le 26 octobre on recule d’une heure.

Ensuite, ne surestimez pas l’impact du changement d’heure sur vos factures : il est quasi nul sur la consommation électrique moderne. Les vrais leviers d’économies d’énergie résident dans vos gestes quotidiens et vos investissements (appareils efficaces, isolation, etc.). À ce titre, l’énergie solaire en autoconsommation apparaît comme une solution d’avenir bien plus tangible que notre bon vieux changement d’heure.

Installer des panneaux photovoltaïques vous permettra de maîtriser votre budget énergétique en utilisant au mieux la lumière du soleil, que l’on soit en juin ou en décembre, sans avoir à vous soucier de l’heure qu’il est.

Découvrez votre potentiel solaire

Ou appelez maintenant au 04.99.63.51.70

FAQ

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *